Étudiante à Bordeaux, le spectre de monsieur Molinier planait souvent dans nos conversations. N'étant pas native girondine, je croyais qu'on parlait d'un type de la fac connu dans le milieu des beaux arts.
Il connut une fin tragique et mit fin à ses jours le 3 mars 1976 à Bordeaux, d'une balle dans la tête.
Molinier centre son œuvre autour de sa personne et exprime sa passion pour l’androgénie. Il voue un véritable culte aux jambes et met en scène son propre corps qu'il travestit. Il réalisa des tableaux érotiques, des photomontages.
Ses créations sont déstabilisantes et énigmatiques. Il fascina les gens du Body Art au début des années 70, et continue d'inspirer les artistes et les collectionneurs du monde entier.
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