mercredi 20 juin 2012

Les oiseaux


Voila déjà plusieurs semaines, par un temps fort clément, qu'arrive l'heure du ventre qui gargouille.

PS: Toujours cette mise en situation dans laquelle on se demande le lien de cause à effet avec le titre du post.

Il sonne 13 heures au clocher et l'envie de taire sa faim se fait pressante.

Nous décidons de nous arrêter dans une boulangerie afin de se choisir un sandwich. Le menu en poche, se profile alors l'objectif de se trouver un endroit tranquille pour le savourer.


Après avoir parcouru une cinquantaine de mètres nous trouvons un square à notre gout. De jeunes mariés prennent la pose, des enfants courent (pas trop près de nous) et un mec louche nous fixe de temps en temps... ce qui me gêne un peu.... mais que voulez vous, nous sommes dans un lieu public et à presque 13H45 je peux croquer dans le banc sur lequel je suis assise tellement c'est la famine.


Arrive enfin le moment divin de la première bouchée (toujours la meilleur) et les gémissements de satisfaction qui l'accompagne.


Absorbée par la delectation, le monde autour ne semble plus présent. Et c'est à la moitié de mon repas que je note que l'on nous observe...



Une quinzaine de moineaux alignés se tiennent à un mètre de nous, leurs pattes bien tendues sur le grillage.

C'est à ce moment là qu'une angoisse (plus forte que celle ressentie d'avec le type louche) m'envahit.

Quelques instants plus tard, deux d'entre eux viennent sur notre banc. C'est sur ils ont été entrainé à voler (par voler je veux dire chaparder... sinon la phrase est d'un banal à se pendre).

... je suppute alors qu'ils se sont fait la malle de leur cage ou/et qu'ils sont apprivoisés. Je presse un peu la mastication (pour en finir au plus vite) jusqu'au moment ou le plus gros tente un plongé piqué sur nous...

Mais bon sang de bois, que font les petits vieux de nos jours???? Ils ne nourrissent plus les oiseaux... C'est vraiment la crise à ce point?


Voilà comment nous nous sommes fait chasser du parc après un cri d'hystérique qui m'échappa et fit remarquer à tous notre préssence dans les lieux.

La prochaine fois on ira au restaurant...


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