mardi 15 mai 2012

Prêt pour la chorégraphie de l'été?


Bouger son corps sur des rythmes syncopés n'a jamais représenté une source de stress ou d'angoisse.

Ouai! Je suis en accord avec l'espace.




Je peux l'affirmer fièrement, occuper le dance floor en mimant le solo guitar d'Angus Young me détend plus que l'inverse.



Cependant, il semble trop hâtif de mettre toutes les danses au même niveau. Par exemple, on trouve celle dite "classique" qui comprends un cahier des charges plus que strict. Je l'ai pratiquée petite, trop petite je crois... Deux ans et demi c'est trop petit!!




Du coup, j'ai fait une réaction allergique aux "crâneuses" du cours (toujours plus souples, toujours à faire l'amour avec le métronome), pendant ce temps je tatouais le plan de sortie sur mon avant bras et préparais ma fuite.




Devant ma motivation à rester au lit le mercredi matin, on décida de me faire découvrir le piano.. autre histoire, mais je m'égare.

J'appris, avec joie que jamais je ne serai un petit rat.



Tel un Christophe Colomb, je m'engageais sur les routes du "porte nawoique"" à l'aveugle. Et au son de mon mange disque on commença nos cessions improvisation dans le grenier. Sacrement indé.

Vengeance, on n'avait pas réussi à me dégouter de l'expression corporelle.


Plus tard je me retrouve au cours de gym, suante et encore une fois à compter mes pas sur le dernier Shakira et autre macarena... Mais bon Dieu de bon sang... Pourquoi?!? Calculer ses mouvements devient alors aussi érotique qu'un cours sur le pliage de draps.

J'abdique avec la gym tonique.


Et puis un jour, miracle, j'assiste à un spectacle de danse contemporaine... et j'adore. Manque de code qui laisse une liberté de mouvement. Il ne faut pas être spécialement beaux, mince, souple... la démocratie artistique au naturelle.




Une autre fois lors d'un festival, un groupe de Hip Hop en résidence me font découvrir et la culture et comment se mouvoir... Révélation... Même si je n'ai pas pris de leçons à la MJC du quartier par la suite.



Aujourd'hui je suis sereine. J'ai trouvé un équilibre dans ma vie de danseuse du dimanche. Je sors foutre la fièvre le samedi (quoique je préfère le jeudi).


Il suffit de caler son pas avec le BPM et parfois pour varier les plaisirs changer de tempo afin de se surprendre.


Soyons danse contemporaine, soyons libre de bouger selon notre propre rythme, de lever un bras (si il a envie de caresser le plafond suintant de la cave) ou encore de tourner ses jambes (comme si on projetait de faire un tunnel).



Exprimons nous sur la musique de notre choix, avec le partenaire de notre choix, selon nos pas de danse...


PS : Pour ceux qui font tapisserie ce sont les plus rebelles de la fête.. et ils m'inquiètent toujours un peu.

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