jeudi 10 novembre 2011

Comment relativiser le fait d'être malade

"Satanée santé", comme le répète souvent ma mamie. Elle a bien raison, il faut en avoir pour supporter ces tonnes de pilules et comprimés.

Ayant grandi avec ce modèle de femme forte, je me retrouve donc fort abattue depuis quelques jours, prostrée au fond de mon lit, assistant au combat incertain entre mes anticorps et le virus de la grippe.

Je cherche donc à rendre cette situation un brin plus sympa. "Sympa" n'est évidemment pas le terme approprié, mais on s'occupe comme on peut quant on est condamnée à regarder le plafond.

The soft moon :: Sewer_Sickness



Il est intéressant de noter qu'on perd petit à petit l'usage de ses sens.

Ça commence généralement par le goût (effet roulette dans la gorge).

Très vite la voix se transforme. On commence par la voix horripilante de l'ado pré-pubère avec tous les tremolos imaginables, puis on passe à celle super sexy d'une Masha Berenger défoncée au Prozac, et enfin vient le stade aphone (dont les amis vous ayant jusque là prêté une oreille compatissante vous savent secrètement gré).

Puis vient le tour de l'ouïe. Dans ce cas, on rentre dans la MATRIX... rien ne semble réel. On vit dans du coton.

Indices qui ne trompent pas : perte de l'odorat, et mouchoir collé aux narines.

Enfin, c'est le sens de l'équilibre qui morfle et je me retrouve de ce fait couverte de bleus.



Conclusion : j'ai du mal à relativiser le fait d'être malade.

Young & Sick :: Room_48

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